
VALOGNES, d’après La nuit de Valognes d’Eric-Emmanuel Schmitt
L’action se déroule au milieu du 18e siècle. Un soir, quatre femmes arrivent les unes après les autres à Valognes dans un château qui paraît abandonné. Ce sont d’anciennes victimes de Don Juan. Elles ont été convoquées par la duchesse de Vaubricourt qui souhaite organiser le procès du séducteur. Elle a prévu son châtiment : il devra épouser sa dernière victime, sa filleule Angélique. Lorsque Don Juan arrive, celui-ci est très cinglant avec les femmes qui nient toutes l’avoir connu. Mais en entendant le nom de sa dernière victime, il change de ton et accepte le procès et la réparation.
L’AUTEUR

Jeune agrégé, Éric-Emmanuel Schmitt enseigne la philosophie au lycée Alexis-de-Tocqueville de Cherbourg quand il écrit La nuit de Valognes. Selon l’auteur, le «Versailles normand» lui parut une évidence lorsque, travaillant à l’écriture de cette pièce, le train qui l’amenait à Cherbourg s’arrêta à Valognes, ville de Jules Barbey d’Aurevilly, qui avait lui-même traité le mythe de Don Juan (Le Plus bel amour de Don Juan, 1874). La ville de l’Ancien Régime finissant symbolisait de plus bien selon lui l’époque où se situe l’intrigue, entre le Dom Juan de Molière et le Don Giovanni de Mozart.
LA PIÈCE
Cette pièce en trois actes, d’écriture néo-classique, est une réécriture du Dom Juan de Molière. Elle a été créée en septembre 1991 à l’Espace 44 à Nantes puis à la Comédie des Champs-Élysées à Paris.
Elle a été jouée en juillet 2022 à Bezons.
Avec, par ordre d’entrée en scène :
Nolwenn Monnier (la Comtesse)
Patricia Elichiry (Marion, la servante)
Sandra Dupeyré (la religieuse)
Karine Banos (Mademoiselle de la Tringle)
Servane Guivarch (Madame Cassin)
Catherine Hue (La Duchesse)
Gurvan Philippot (Don Juan)
Patricia Marié (Sganarelle)
Maïa Toulouse (Angélique)
Jean-Christophe Rouget (Le Chevalier)











